samedi 13 avril 2013

L'épisode 28 ou comment les français ont oublié de traduire une phrase importante

ATTENTION !
L'extrait de la version japonaise de cet article n'est pas tiré de la version originale diffusée en 1982 au Japon. Il provient de la version japonaise de 1998 dont la bande son a été réenregistrée.
En ce qui concerne l'extrait de cet article, il n'y a pas de différence notable entre les deux versions.



Il y a quelques semaines, je faisais un article sur la mauvaise traduction du premier manuscrit.
Cette semaine, nous allons voir comment les français ont oublié de traduire la phrase clef du troisième manuscrit.


Dans l'épisode 28, les personnages sont surpris de découvrir la troisième cité en ruine. D'abord, parce qu'elle est souterraine. Ensuite, parce que la cité a subi une chaleur si considérable que les pierres ont été calcinés.
Ainsi, ils trouvent une statue du serpent à plumes qui s'effritent facilement. Quant aux portes qui protégeaient le troisième manuscrit, elles s'effondrent toutes seules en s'ouvrant.





Quelle est cette source de chaleur si considérable qu'elle peut calciner la pierre ?
La réponse se trouve dans le troisième manuscrit que traduit Tao dans le même épisode...
Voyons ce que nous avons perdu dans l'adaptation française avec ce montage :

 

Dans la version originale japonaise, Tao traduit "Le soleil a détruit la terre.". Le spectateur peut en déduire que c'est le soleil qui a calciné les pierres de la troisième cité en ruines.
Dans l'épisode 37, cette phrase prendra tout son sens quand le Grand Prêtre de la cité d'or racontera la guerre qui opposa Mu et Atlantis et qui se finit par l'utilisation d'armes solaires destructrices.

Dans la version française, les français ont oublié de faire traduire à Tao la dernière phrase du manuscrit. Ironiquement, le personnage insiste pour dire qu'il n'y a plus rien à traduire.
Ce qui est sûr, c'est que l'origine de la chaleur immense restera inexpliquée pour les téléspectateurs français...



Les français ont vraisemblablement oublié de traduire la fin du manuscrit. Oubli qui n'aide pas à comprendre toutes les subtilités du scénario écrit par des japonais toujours inconnus en France.

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